[FRENCH] Vous voulez lire une histoire vitaminée un peu irrévérencieuse, qui fonctionne sur des codes narratifs et des thèmes efficaces et dont le scénario n’est pas trop bien pensant ? Indeez éditions a ce qu’il vous faut, avec ce tome qui vient juste de paraître. On vous prévient tout de suite, les Jordy, Loana et Nabilla n’ont qu’à bien se tenir ! 4x3gd
Nous dit Madonna. C’est en tout cas là-bas qu’évolue depuis sa plus tendre enfance un certain Richie Reese. Ancien enfant star, un temps égérie d’une marque de céréales (oui, une star, une vraie.) Notre homme a très mal vécu sa violente retombée dans l’anonymat. Ce « One Hit Wonder », qui n’a comme son titre l’indique qu’un succès à son actif, programmé depuis lors à devenir « quelqu’un » fomente son retour à la lumière depuis l’adolescence. Et Mesdames Messieurs, rendez-vous compte, nous sommes tous conviés à son retour triomphal. Attention, le jeune homme n’a pas prévu de faire dans le raffinement et la dentelle. Richie n’est animé que par son obsession, revenir (ou accéder enfin toute proportion gardée) au « haut de l’affiche », et sa démarche peut être résumée par l’adage : la fin justifie les moyens. Et peu importe ces moyens… le jeune homme choisi éconduit d’un nombre incalculable de castings décide donc pour parvenir à son objectif, de se former afin d’intégrer ni plus ni moins que la mafia locale !
Sont au programme de ce tome (ça y est, les messieurs sont convaincus ), inspiré notamment de Scareface dont le personnage se revendique clairement. De l’impressionnante scène d’ouverture à l’ouverture finale vers la suite dans les deux dernières planches, l’action est omniprésente, le rythme soutenu, les rebondissements intéressants. Un héros plus proche du forcené qui exprime ses frustrations par un ultime carnage, que du stratège pathologique à la Dexter, auquel on parvenait davantage à s’attacher (c’est dire.) Une intrigue rocambolesque narrée tambour battant par un duo artistique efficace. Le style très caractéristique d’Ariel Olivetti participe complètement de la dimension inquiétante du personnage principal, surtout lors des scènes de sa jeunesse et de son adolescence. Le petit monstre en herbe se relève en effet tout aussi intéressant que son pendant adulte.
Hollywood Killer, par Fabrice Sapolsky (scenario), et Ariel Olivetti (dessin), Indeez, juin 2013, 56 p.
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