[FRENCH] La proximité du film Guardians of the Galaxy fait que Marvel donne sa chance à Rocket Raccoon pour des aventures solo. Skottie Young en profite donc pour ramener au premier plan le genre moribond des « funny animals ». Résultat : une série atypique au goût indé, qui n’oublie rien de la colère permanente du personnage… 2k362d
Dessin de Skottie Young
Parution aux USA le mercredi 2 juillet 2014
Sans le film sur les Guardians, il est probable que Marvel n’aurait jamais tenté ce coup. On peut dire merci à l’influence du cinéma pour cette idée de génie : réunir Rocket Raccoon et Skottie Young, dans un titre qui, à la lecture, m’évoque plein de souvenirs. Certes, le Rocket actuel des Guardians (et par la même occasion celui de Young) est assez différent de celui lancé par Bill Mantlo. En un sens, à la lecture, on est scénaristiquement plus proche de Steve Gerber et d’un Howard the Duck qui serait parti dans l’espace. Et c’est loin d’être un mauvais choix puisque c’est sans doute ce que Mantlo lui-même avait en tête à la création du personnage. Voici donc ce que Rocket Raccoon fait quand il n’est pas avec ses petits camarades : sans personne (enfin personne sauf Groot) pour le freiner, le héros devient un sauveur de princesses endiablé, un charmeur, un bagarreur… Et le tout est servi avec un rythme fou (seul petit truc : cette série se fait tellement à la patte de Young que l’on imagine mal le moindre fill-in et que je souhaite bon courage à Marvel pour essayer de nous convaincre avec un autre artiste sur ce titre).
C’est plein d’énergie et la série bouscule les codes. Au point que l’on y trouve même un peu de Scott Pilgrim sur la fin (difficile d’expliquer pourquoi sans spoiler) et d’une manière générale beaucoup d’influences qui échappent aux comics mainstream. Bon point aussi : à mon sens la série est très facilement compréhensible même si on ne lit pas par ailleurs Guardians of the Galaxy (ce qui est sans doute un peu moins vrai avec Legendary Star-Lord). Au final voici un titre qui va sans doute profiter d’une publicité sans pareil pour un héros anthropomorphique depuis l’époque où les comics de Disney avaient la dragée haute… Et dans le même temps Young ne lâche rien, ne se compromet pas dans cette histoire. Le personnage comme l’auteur y sont respectés. Si cette série s’impose commercialement (et elle le mérite), ce sera vraiment un plus pour la diversité de tons dans les comics.
[Xavier Fournier]
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